France
8ème Hussards
Carte de Visite |
Sous-Lieutenant
René de Pazzis vers 1860
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Pierre-Henri-Paul-René, Comte de
SEGUINS-PAZZIS d'AUBIGNAN est né à Nevers le 9 Mars 1835. Il est le deuxième fils de Xavier-Edmond de SAGUINS-PAZZIS, Marquis d'Aubignan, ancien Capitaine au Lancier de la Garde Royale, et de Léonide FOURNIER D'ARMES. Reçu à l'Ecole Impériale Militaire de Saint-Cyr
le 6 Novembre 1855, au rang 218 sur 390. Il sort de Saint-Cyr avec un modeste rang de
No.332 sur 376, qui s'explique par des notes assez médiocres
(rachetées par son instruction militaire), conjuguées
à une conduite qui "laisse à désirer"
et une tenue "passable". Il ne participe avec son régiment à la Campagne d'Italie - restant probablement au dépôt du régiment. Ses notes d'Inspection nous montrent son développement
comme officier : 1863 - "Elégant
cavalier, des moyens, bien élevé ; très intelligent,
spirituel. Commande très bien sur le terrain." 1864 - "Elégant
cavalier. Bien élevé. Très intelligent. Commande
très bien sur le terrain. Beaucoup d'avenir." L'avenir en question passera toutefois par
une bifurcation : Pazzis épousera le 26 Avril 1865 Maria-Augusta
LABBE de CHAMPGRAND (Blois 1842 - La Charnaye 1926), avec autorisation
du Ministre. Ils auront huit enfants. Assez étonnamment, il rejoint l'Armée
Teritoriale après plus de dix ans de vie civile. D'abord affecté à l'Escadron
de Dragons (Dijon) du régiment, il sera très vite rattaché
à l'Escadron de Chasseurs (Auxonne) ; notons que celui-ci est
commandé dès le 25 Avril 1876 par le Chef d'Escadron
de Castellanne-Norante, qui compta en même temps que Pazzis
aux Sous-Lieutenants du 8e Hussards (du 8 Décembre 1862 au
15 Septembre 1863). Ses notes d'inspection pour 1879 : Pazzis démissionnera le 3 Juin 1882,
désirant "se consacrer uniquement à ses affaires
personnelles". Cette carte de visite nous le présente en grande tenue, uniforme bleu de ciel et la célèbre pelisse blanche (modèle 1856), agrémentés du cordon fourragère (ici porté à la façon de la Garde Impériale) et de la ceinture-écharpe qui seront abolis en 1860. Merci à Cédric Demory. |