Il est Engagé Volontaire au 9e Hussards 21 Octobre 1850.
Il y est promu Brigadier l'année suivante, le 3 Juillet, puis Maréchal-des-Logis, à peine un an plus tard, le 23 Juillet 1852.

Il sera nommé Sous-Lieutenant le 19 Décembre 1854 (un an et demi avant la dissolution du régiment à l'extension de la cavalerie de la Garde) - et transféré au 6e Hussards.

Il prend les fonctions de Porte-Etendard en Mars 1859 - comptant alors à l'Etat-Major du régiment.
C'est à ce titre qu'il participe avec son régiment à la Campagne d'Italie, du 9 Mai 1859.
Le Régiment mobilise quatre Escadrons de Guerre (1er, 2nd, 3e et 6e)
Le régiment est à Tortoni le 17 mai ; le 1er Escadron sera alors détaché auprès de la Division Trochu, avant d'être réuni au Régiment le 24. La Brigade Lapeyrouse sera alors affectée au 5e Corps (Prince Napoléon).
Le régiment se rendra à Gênes, Livourne, Florence, avant de marcher vers le Nord-Ouest pour menacer les arrières des armées Autrichiennes.
Ce rôle stratégique empêchera toutefois le Corps de participer activement aux épisodes de la guerre.

Le régiment sera stationné à Milan de fin Juillet 1859 à Mai 1860.
Marion y sera remis Sous-Lieutenant le 17 Octobre 1859.
Il se verra remettre la Médaille Commémorative de la Campagne d'Italie, qu'il arbore sur ce portrait pris à Milan début 1860, ainsi que la Médaille de la Valeur Militaire Sarde.
Marion rentre d'Italie le 12 Juin 1860.

Il est promu Lieutenant le 5 Juin 1861.

L'année suivante, il est choisi par le Général Douay comme officier d'ordonnance, alors que celui-ci embarque pour prendre part à l'Aventure Mexicaine :
"Le quartier général était tout à ces préoccupations, quand la nouvelle lui arriva du débarquement du général de brigade Félix Douay, et de son départ de la Vera Cruz à la tête d'un grand convoi d'administration. Envoyé au Mexique pour prendre le commandement en second du corps expéditionnaire, le général y était arrivé le 16, précédé de la grande réputation qu'il s'était acquise sur les champs de bataille d'Afrique, de Crimée et d'Italie, et il se dirigeait en ce moment sur Orizaba avec quarante-sept voitures. 80 chasseurs à pied et 70 soldats du train, pris parmi les 300 hommes débarqués avec lui, escortaient le convoi. Le reste du détachement avait été laissé à la Vera Cruz pour combler les vides de la garnison décimée par le vomito. Le général avait lui-même payé un douloureux tribut à cette implacable épidémie, car il avait perdu deux officiers de choix emmenés avec lui de France : le capitaine d'état-major Demiau, son aide de camp, et le lieutenant de cavalerie Marion, son officier d'ordonnance. Marion avait succombé à la Vera Cruz ; Demiau, parti avec le germe de la maladie, avait pu atteindr Cordova, mais pour y mourir."
(in "Au Mexique 1862 - Combats et retraite des six mille", par George Bibesco)