France
1er
Hussards
Carte de Visite Atelier Semah
à Paris |
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Adolphe-Auguste de Masson d'Autume est né le 26 octobre 1836, à trois heures du matin, au 11 de la rue des Orangers à Lille, le fils de Philippe-Antoine-Victor de Masson d'Autume et de Joséphine-Elisa Hibon la Fresnoy (semble-t-il non mariés à sa naissance). | |
Il est Engagé Volontaire
au 6ème Hussards le 25 Août 1854. Il y sera promu Brigadier le
9 Juin 1855. Il est détaché à l'Ecole Impériale de Cavalerie de Saumur pour y suivre les cours comme Elève Instructeur du 27 Mars 1856 au 31 Mars 1858 - il sort avec le No.4 sur 86. Entre-temps il aura été promu Maréchal des Logis, le 1er Avril 1857 C'est avec le 6e Hussards qu'il fait campagne en Italie du 8 Mai au 25 Décembre 1859 - Campagne dont il arbore la Médaille Commémorative sur ce portrait. |
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Il est transféré dans son grade au 1er Hussards (Régiment dont
il porte ici le dolman bleu de ciel) le 5 Août 1860. Le retour du 1er Hussards en France sera hâté par la formation du 4e Chasseurs d'Afrique, relevé par décret impérial du 6 Février 1867 ; le départ de Mostaganem débute au 1er Avril 1867 - c'est le jour où le Maréchal-des-Logis Masson d'Autume est transféré au nouveau régiment, qui accueille "une centaine de chevaux et quelques hommes" du 1er Hussards. C'est au 4e Chasseurs d'Afrique qu'il accèdera à l'épaulette de sous-lieutenant le 10 Août 1868 - pour être transféré ce même jour au 4e Hussards, alors en garnison à Lyon. Notre nouvel officier quitte l'Algérie le 1er Septembre 1868. Il fera campagne avec le
4e Hussards (Sous-Lieutenant au 5e Escadron, Capitaine Lemaître) à l'Armée du Rhin, au 7e Corps, du 22 Juillet au 1er
Septembre 1870. Fait prisonnier par suite de la capitulation de Sedan le
2 Septembre, il partira en captivité en Allemagne.
Il en rentrera le 16 Mai 1871, muni d'un sauf-conduit. Il est encore au 4ème Hussards en 1873,
année où il est nommé Lieutenant en Second (le 15 mars 1873). Le 26 Septembre 1874, il prend 8 jours d'arrêts simples, infligés "par Mr de Bosmelet, Capitaine. Pour avoir parlé à cet officier sur un ton inconvenant." Deux jours plus tard (probablement pour la même affaire ?), le Lieutenant-Colonel lui offrira deux jours supplémentaires "Pour lui avoir adressé une réclamation infondée". Il épouse le 27 Octobre 1875 (suite à l' autorisation ministérielle du 14 Octobre) Madame Henriette Dubois veuve Pillon de Saint-Paul, rentière, qui habite Saint-Germain-en-Laye, et d'après le rapport du Capitaine de Gendarmerie de cet Arrondissement, y jouit non seulement "d'une très bonne réputation et de l'estime et de la considération publiques", mais encore "d'une propriété, ferme et dépendances, en Normandie, dont le produit annuel est de 6700 F. d'après le bail passé avec la dame Vieil." Il est fait Chevalier de la Légion
d'Honneur le 11 Janvier 1876. Cette année là on le retrouve Lieutenant
en Premier. Il prendra encore deux jours d'arrêts l'année suivante, le 13 novembre 1877, par le Lieutenant-Colonel du fait d'une "réclamation pour dettes" à son encontre. Le 23 juillet 1878 il est promu
Capitaine en second. Le 6 Juillet 1884, il est blessé "dans un travail des grandes manœuvres, d'une fracture de l'extrémité externe de la clavicule droite, sans déplacement". Il approcha alors de la fin de sa carrière, comme le laissent entendre ses appréciations : 1884: "Mr.
D'Autume paraît prendre à cœur le commandement de son escadron. Il
s'occupe sérieusement de l'instruction et des détails, connaît bien
les cadres, les dirige et les commande avec fermeté. En continuant à
servir avec le même goût ses aptitudes se développeront vite ; il
peut déjà être noté comme bon Capitaine Commandant." Il sollicité son admission à la retraite début 1887 - il y est admis à la retraite le 18 Avril, s'installant au 38, chemin de Merville à Lorient. Il servira encore quelques années au sein de l'Armée Territoriale, Capitaine Commandant au 4e Escadron de Cavalerie Légère de la 10e Région Militaire à compter du 9 Juillet 1887 - on y accueille les officiers d'expérience avec intérêt, comme le monte l'appréciation du Général Comandant la 10e Brigade de Cavalerie : 1888: "Très bon officier. A donné sa mesure au 12e Hussards alors qu'il y figurait en qualité de Capitaine Commandant. Caractère très honorable. Fera un très bon officier Supérieur". Il est en effet proposé
pour la première fois le grade de Chef d'Escadrons à l'Inspection
Générale de 1888. |